Reprise du domaine familial de 28 ha en 2012 dans le Gers à l'époque en conventionnel.

Arrêt des désherbages immédiat avec une mise en place tous les ans et tout les rangs de couverts végétaux de l'automne jusqu'au printemps accompagnés de pratique biologique sans certification. Quelques années ont été nécessaire pour rétablir les sols, la biodiversité, le végétal et donc d'avoir des raisins aptes à être vinifié naturellement.

2017, premier millésime bouteilles avec un rosé et un blanc en levures indigènes, sans intrants mais avec 2 mg/L de soufre avant la mise pour le rosé. Le reste de la production est vendue en vrac à des négociants. Les vins restent tout de même sans intrants, seulement sulfités sur vins finis.

2018, année difficile sans production de bouteilles.

Depuis l'automne 2018, la conversion bio est lancée officiellement et également la mise en place de la biodynamie sur tout le vignoble grâce aux formations suivies au MABD Aquitaine auquel je suis désormais membre. Élaboration sur le domaine d'un compost de bouse Maria Thun et de préparation 500 avec un autre vigneron et préparations en commun au Clos des mets d'ames dans le Madiran chez Celine Oulié.

Sur les vignes, c'est du soufre, cuivre et tisane/décoction de plantes (pissenlit, prêle, consoude, ortie, etc) placés intelligemment à l'aide du calendrier lunaire.. Plus aucun engrais extérieur n'est épandu sur le vignoble depuis 2015 et cet hiver, un partenariat avec un berger est mis en place pour faire pâturer 50 brebis dans les vignes.