Nous faisons du vin car c'est l'interance de nos pères. Chacun d'entre nous (nous sommes quatre personnes) a ses propres raisons émotionnelles d'être une partie heureuse de la cave et pourquoi nous produisons du vin. Mais nous avons quelques points communs : nous aimons ce que nos ancêtres ont fait et comment ils l'ont fait. Ils fabriquaient le vin comme ils l'aimaient, avec beaucoup d'efforts, pratiquement aucune machinerie, un pur travail manuel. Ils faisaient des vins naturels selon les règles, mais pas pour une certaine raison, non, ils faisaient des vins naturels, parce que c'était ainsi qu'on faisait les vins. Notre objectif est de servir la nature en n'utilisant aucun engrais artificiel, en travaillant à la main dans le vignoble, en plantant des arbres parmi les vignes, en voyant fleurir les animaux et les insectes de la nature. La durabilité est notre mot d'ordre. En ce moment, nous sommes en train de devenir certifiés biologiques (BIO) par les réglementations de l'UE. Ce processus prend trois ans et puisqu'il s'agit de notre première année (créée en 2018), il nous faut encore deux ans pour obtenir la certification ! L'institut qui nous certifie s'appelle "Ecoinspect S.R.L" à Clausenburg en Roumanie. J'ai joint un document pour le prouver. Nous travaillons en bio à la vigne et en cave. Edgar n'écoute que ses sens. La dégustation des raisins pour décider du moment de la récolte est l'une des choses les plus importantes. Lorsque vous passez une demi-heure dans le vignoble et que vous goûtez ici et là, vous ressentez le bon moment. Nous récoltons en petites caisses de 15 kg. Le processus de travail est simple. Les raisins sont égrappés ou broyés en grappe entière. Puis fermenté quelques jours sur les peaux. Le même procédé qu'autrefois. Lorsque le vin est prêt, il est pressé dans un pressoir à panier. Nous avons l'ancien système klik-klak mais nous en avons également acheté un nouveau qui fonctionne automatiquement. Après pressurage, la fermentation se termine en fûts de chêne, amphores et inox. Nous aimons mélanger ces goûts. Lors de la mise en bouteille, nous ajoutons 10 à 20 ppm de soufre si le vin en a besoin. Nous n'aimons pas quand le vin devient trop mou. Mais normalement nous travaillons sans aucun ajout.