Jean-Pierre Monier a repris en 1976 le domaine familial en polycultures dont 5 hectares étaient dédiés à la vignes. Les raisins récoltés étaient destinés à la cave coopérative de Saint-Désirat. Dans le courant des années 1990, après l'arrivée d'un conseiller en agriculture biodynamique à la coopérative, il est convaincu avec d'autres vignerons qu'une nouvelle voie s'ouvre à lui. Ayant déjà abandonné l'activité laitière depuis 10 ans, il décide en 1996 de convertir 7 hectares à la culture biologique et d'élaborer ses propres Saint-Joseph. Adepte du travail manuel et des petits rendements, il transforme son ancienne étable en chai, sa grange en cuverie et l’écurie en hangar pour ses stocks. Passé rapidement à la biodynamie, l'exploitation est certifiée Biodyvin en 2006. En 2008, partageant la même philosophie de travail de la vigne, il décide de s'associer avec Philippe Perréol pour élargir leur production en biodynamie à partir d'un vignoble d'un peu moins de 12 hectares situés en appellation Saint-Joseph et Vins de Pays Collines Rhodaniennes. Dès lors, élevage et commercialisation se font de concert et les vins portent le double nom Monnier-Perréol. Quelques cuvées parcellaires restent néanmoins distribuées sous le patronyme de leur géniteur respectif. Les cuvées sont vinifiées sans intrants exceptés une dose minimale de so2 (en dessous de 30mg/l total ) à la fin des malo-lactiques, ou avant la mise en bouteille. Selon les cuvées.