Au moment où je suis tombé amoureux du vin, j'avais 19 ans et je vivais à Paris. Mon colocataire était le fils d'un ami de la famille, son père camarade étudiant organisateur socialiste aux côtés de ma grand-tante dans les années 1960 à Paris. Le vin était un Bourgogne blanc pillé dans la cave du père de mon copain. Mon professeur d'histoire de l'art m'avait donné le conseil que la meilleure façon d'apprendre le français serait de trouver un petit ami français, et j'ai donc commencé à sortir avec un garçon que j'ai rencontré dans un bar la première semaine, dont la famille possédait une grande maison de champagne et quelques vignobles de Bourgogne. Ayant grandi en Californie, le vin de table rouge était un incontournable du dîner. C'était un truc utilitaire, produit en série et qui n'inspirait guère à réfléchir à son origine exacte. Ce n'est que lorsque j'ai pris cette première gorgée de Bourgogne blanc que je l'ai compris : ce vin pouvait parler à un lieu. Qu'il puisse inspirer le respect esthétique et l'émerveillement. J'ai toujours été du genre à me demander pourquoi les choses sont comme elles sont. Enfant, obsédé par la mythologie, j'ai commencé à étudier la microbiologie à l'université, en participant à la recherche sur la génomique des levures qui cherchait à comprendre les voies d'excrétion de l'alcool dans la cellule. Mes réflexions philosophiques sur la levure étaient quelque peu déplacées, et j'ai trouvé le département d'histoire de l'art plus disposé à répondre à mes questions. L'histoire de l'art se préoccupe de se demander "pourquoi est-ce que ça a l'air comme ça" et "qu'est-ce que ça veut dire". Comme l'art, le vin est un produit humain, résultat de mouvements sociaux et culturels, mais c'est aussi un produit de la nature, façonné par le temps et la géographie, et la levure transformant le raisin en vin. J'ai travaillé mon premier millésime en 2014 à Unti à Dry Creek, Sonoma, avant de déménager à Rhys dans les montagnes de Santa Cruz pour la récolte 2015. En 2016, j'ai commencé la taille à Mount Eden Vineyards, également dans les montagnes de Santa Cruz, avant de partir en France pour travailler avec Éric Texier dans la vallée du Rhône. De 2016 à 2020, tout en lançant ma cave chez moi en Californie, j'ai travaillé pour Farm Wine Imports où j'ai eu l'honneur absolu d'apprendre de mes idoles viticoles en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne et ici en Californie. Je cherche à faire des vins qui ont quelque chose d'intéressant à dire, à partir de sites viticoles californiens uniques, historiques ou tout simplement magiques. Claire

Information

Nom de Domaine:
Claire Hill Wines
Nom du vigneron naturel :
Claire Hill
Pays:
États Unis
Région:
CA
Appellations :
North Ponderosa Vineyard, Sierra Foothills, Branciforte Vineyard, Santa Cruz Mountains, Del Barba Vineyard, Contra Costa, Grist Vineyard, Dry Creek Valley, Côtes-du-Rhône, France
Cépages :
Zinfandel, Syrah, Chardonnay, Mourvèdre

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The moment I fell in love with wine, I was 19 years old and living in Paris. My roommate was the son of a family friend, his father a fellow Socialist student organizer alongside my great-aunt in the 1960s in Paris. The wine was a white Burgundy raided from my boyfriend’s father’s cellar. My art history professor had given me the advice that the best way to learn French would be to find a French boyfriend, and so I started dating a boy I met in a bar my first week, whose family happened to own a large Champagne house and some vineyards in Burgundy.

Growing up in California, red table wine was a common fixture at dinner. It was utilitarian, mass-produced stuff and hardly inspired one to think about where exactly it had come from. It wasn’t until I took that first sip of white Burgundy that I got it: that wine could speak to a place. That it could inspire aesthetic reverence and wonderment.

I’ve always been one to wonder why things are the way that they are. Obsessed with mythology as a child, I started college studying microbiology, assisting in yeast genomics research that sought to understand alcohol excretion pathways in the cell. My philosophical musings about yeast were somewhat out of place though, and I found the art history department more willing to indulge my questions. Art history concerns itself with asking “why does it look the way it does,” and “what does it mean.”

Like art, wine is a human product, the result of social and cultural movements, but it is also a product of nature, shaped by the weather and geography, and yeast turning grapes into wine.

I worked my first vintage in 2014 at Unti in Dry Creek, Sonoma, before moving to Rhys in the Santa Cruz Mountains for the 2015 harvest. In 2016, I started pruning at Mount Eden Vineyards, also in the Santa Cruz Mountains, before heading off to France to work with Éric Texier in the Rhône Valley. From 2016 through 2020, while launching my winery back home in California, I worked for Farm Wine Imports where I had the absolute honor to learn from my winemaking idols in France, Spain, Italy, Germany, and here in California.

I seek to make wines that have something interesting to say, from vineyard sites in California that are unique, historic, or simply magical.

Claire

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