Je suis Sylvain Thevenet, vigneron installé depuis 2011 dans mon village natal de Saillans, au cœur de la vallée de la Drôme.

Après une dizaine d’années passées à travailler dans des domaines viticoles du sud de la France et du Bordelais, j’ai choisi de revenir chez moi pour m’y ancrer durablement.

La Ferme Saint Maurice est née de ce retour à la terre. J’y cultive aujourd’hui environ 10 hectares de vignes en bio Mes cépages (Syrah, Carignan, Clairette Blanche et Muscat petits grains) donnent naissance à des cuvées vivantes et expressives, vinifiées sans artifices : fermentations en levures indigènes, sans filtration, avec un léger sulfitage si necessaire (entre 1 et 3 g/hL).

Ici, le vignoble est perché entre 300 et 400 mètres d’altitude, sur les contrefort sud du Vercors. Les sols argilo-calcaires et le climat montagnard donnent des vins d’une belle fraîcheur.

Mon approche est guidée par l’agroécologie : respect du sol et semis de couverts végétaux, prise en compte profonde de la biodiversité dans mes pratiques agricoles (nichoirs, haies, mares), installation de fruitiers et d’oliviers pour enrichir le vivant dans mes parcelles. Je cherche à favoriser la biodiversité et les équilibres naturels sur mes parcelles, et à rendre ainsi mon système agricole plus résilient et naturellement productif.

Mes vins:

“KÔRÉ”, un blanc sec de Clairette blanche, frais et floral 

“Georges est une poule”, un Pet’ Nat’ sec de Muscat petit Grain, gourmand et joyeux 

“Vita Brevis”, une syrah fraiche sur le fruit

“Chiendent d’Achigan”, un rouge souple et croquant à base de Syrah et Carignan 

“Ars Longa”, une Syrah plus concentrée et complexe 

Mes bouteilles sont réutilisables grâce à la filière « Ma bouteille s’appelle revient », et je commercialise surtout en circuit court : marchés, épiceries bio, cavistes, restaurants de la région, et quelques points à Paris…

La ferme saint Maurice est aussi active au sein de l’association « les Fermes paysannes et sauvages » dont la mission est, face aux problèmes d’effondrement de la biodiversité et de changement climatique, de promouvoir le retour de la vie sauvage dans les espaces agricole, en faisant de l’hospitalité active (plantation de haies, aménagement de mares, installation de nichoirs…) et en changeant de posture dans le travail au quotidien, notamment en faisant confiance aux dynamiques du vivant sur nos parcelles. Si vous souhaitez approfondir le sujet: https://lesfermespaysannesetsauvages.wordpress.com/